Autosabotage | Comment s’en libérer ?

Tout le monde a des croyances limitantes. Qu’elles soient petites ou grandes, nombreuses ou pas, nous avons tous en nous des « croyances », souvent inconscientes, qui nous mettent des barrières pour avancer, atteindre nos objectifs et pour nous épanouir pleinement. En gros, c’est de l’autosabotage.

Issues notamment de notre enfance, du cadre où nous avons grandi et de notre entourage proche, ces croyances s’ancrent au plus profond de nous et nous tirent vers le bas. Elles sont la petite voix dans notre tête qui nous souffle qu’on « n’est pas assez ceci », qu’on « ne peut pas faire cela ». Par exemple, pour moi, je me suis longtemps autosabotée avec notamment 4 croyances limitantes.

1 – Je ne suis pas à la hauteur

Être à la hauteur… à la hauteur de quoi ? De qui ? Je ne saurais même pas y répondre. Pourtant, qu’est-ce que j’ai pu le penser, qu’est-ce que ça a pu me freiner ? « Je ne suis pas à la hauteur ». De réussir ? Pour être heureuse ? J’avais des attentes que j’étais moi-même incapable de qualifier. Je me sentais défaitiste et les combats me paraissaient perdus d’avance.

2 – Je suis incapable

Une phrase qui fonctionne dans tous les domaines et qui m’a longtemps permis de « baisser les bras ». Dès que les choses devenaient difficiles, je me disais simplement que j’étais incapable. « Incapable de réussir », « incapable d’élever mes enfants », etc. C’est sûr qu’à force de se répéter ça, on finit par laisser tomber au lieu de chercher des solutions !

3 – Je n’ai pas assez de talent

La phrase que j’avais tendance à sortir dès que je voyais qu’une idée ne prenait pas, que je n’atteignais pas mes objectifs, que je n’osais pas me lancer dans tel ou tel projet. Le « je n’ai pas assez de talent » est sournois parce que c’était « l’excuse parfaite ». Je trouvais ça plus facile de dire que si mon business échouait c’est parce que « je n’avais pas assez de talent », plutôt que d’admettre que c’est parce que je n’ai jamais vraiment osé à 110 %. Que c’est parce que j’ai toujours eu trop peur et pas assez confiance en moi que j’ai failli fermer mon business.

4 – Je n’ai pas les épaules

Cette phrase est celle que je sortais à chaque fois que je me sentais dépassée par mon rôle de maman. À chaque fois. Je tentais de justifier le fait que je ne m’en sortais pas en me disant que c’est parce que je n’avais jamais eu les épaules pour ça. Balivernes !

Comment arrêter de s'auto-saboter

Autosabotage : se libérer de ses croyances limitantes

Avec le temps, j’ai réalisé qu’il était possible de se défaire de ces croyances, aussi ancrées soient-elles. C’est difficile, bien sûr, mais c’est possible. Vraiment. Je voulais vous parler de ces croyances limitantes dont j’ai réussi à me débarrasser, pour mon bien-être et pour plus de sérénité dans notre foyer. Quand on est maman, on est l’exemple de nos enfants… et la perspective que mon fils soit aussi négatif que moi m’a tant effrayée que je me suis prise en main pour que ça change. Un long voyage – encore inachevé – duquel je suis sortie grandie et tellement plus sereine !

Etape 1 – Prendre conscience

La première étape clé, c’est la prise de conscience. Il faut d’abord aller casser cette première croyance qui est « c’est comme ça » ou « la vie est ainsi faite » ou « c’est mon caractère ». Une fois qu’on est ouvert à la possibilité du changement, on peut continuer !

Etape 2 – Sortir de la position de la victime

Ces croyances m’ont empêché d’avancer et de me sentir bien dans ma peau pendant de très longues années. Et puis, en lisant Les Quatre Accords Toltèques*, j’ai eu un déclic. J’ai réalisé que je me positionnais en victime dans tous les domaines. Je me positionnais en « personne qui subit » et lorsque j’en ai vraiment eu assez d’être de ce côté de la barrière, j’ai commencé à reprendre ces aspects de ma vie en main.

Comment arrêter de pratiquer l'auto-sabotage

Etape 3 – Se passer des relations toxiques

Une personne toxique a tendance à nous tirer vers le bas, et que lorsque l’on cherche à s’épanouir, ce type de personne tente d’empêcher notre « envol » d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas forcément conscient de sa part, mais pour cette personne, voir quelqu’un de son entourage changer (pour le mieux, qui plus est) leur est difficile à accepter. Cela les renvoie vers des peurs profondes et cela bouscule ses propres croyances. Lorsque l’on pratique l’art de l’autosabotage, on est souvent vulnérable et influençable. Prenons soin d’éviter (ou de nous séparer de) les personnes les plus toxiques de notre vie si cela nous protège !

Etape 4 – S’inspirer au fil des lectures

J’ai souvent mes déclics en lisant. Pas forcément un livre, cela peut être un article de blog, mais lire me permet d’apprendre et souvent de comprendre. S’inspirer et chercher des réponses s’inscrit dans une dynamique de vouloir améliorer sa perception des choses. C’est déjà un premier pas ! Dans les livres qui ont contribué à me donner toutes sortes de déclics, il y a eu :

Les Quatre Accords Toltèques* de Miguel Ruiz

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)* de Marshall Rosenberg

Vivre Heureux avec son Enfant* de Catherine Gueguen

Etape 5 – Pratiquer les affirmations positives

J’y reviens souvent parce que c’est terriblement efficace. Le fait d’écrire ou de dire à son propre reflet des affirmations positives (contraires à nos croyances limitantes) a le pouvoir de casser ces croyances pour les remplacer par leur version positive. Je crois tellement fort à ça que j’ai créé un Challenge pour booster sa confiance en soi basée sur les affirmations positives !

Voilà quelques pistes pour commencer à se détacher de ses croyances limitantes, mais peut-être avez-vous déjà commencé ce travail sur vous aussi ? Dans tous les cas, laissez-moi un commentaire en me donnant des exemples de croyances qui vous autosabotent (ou dont vous êtes désormais libéré, délivré !)

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*Ces liens sont affilié, merci de votre soutien !

Comments (12)

  • typhimurium

    13 mai 2018 at 9 h 22 min

    Je me suis mises aux affirmations positives grâce à toi et ça a été une grosse surprise de constater que oui, ça a un effet, et aide à booster ma confiance en moi ou encore à me redonner la pêche quand j’en manque 😉 Quand je suis assaillie de doutes, ou d’idées un peu « noires », j’essaye également de faire le vide en me concentrant sur les détails du quotidien (la météo, le paysage, ce que je vais manger au prochain repas qui va être trop bon…) et trouver de quoi m’en réjouir pour chasser ces mauvaises pensées 🙂
    Avec tout ça, je suis parée pour faire face à l’impression que « je ne vais pas y arriver » (à tenir encore des mois dans la situation actuelle qui ne me convient pas) ; merci encore pour tes posts de blogs ou insta inspirants, et plein de courage pour continuer de ton côté 🙂

    1. Elodie

      21 mai 2018 at 7 h 12 min

      Merci à toi pour ton soutien sans faille ! <3

  • penthésilée

    13 mai 2018 at 12 h 05 min

    Bonjour à toi, merci pour cet article, je partage juste avec la communauté un élément que j’ai récemment découvert et qui est très efficace sur moi : les afformations… oui, oui, les afformations, ce n’est pas une faute d’orthographe pour affirmations.. C’est juste une formulation différente, et qui pour ma part est bien plus efficaces que les affirmations positives, auxquelles mon cerveau rebelle refuse de croire…
    Bon courage pour la suite…

    1. Elodie

      21 mai 2018 at 7 h 12 min

      Intéressant ! Je vais aller creuser un peu 🙂 Merci !

    2. Teissa

      19 juin 2018 at 18 h 56 min

      Intéressée je suis ohh penthésilée, car moi itou mon cerveau rebelle n’accroche pas ou bien est-ce mon égo

  • Céline

    13 mai 2018 at 14 h 58 min

    Bonjour Élodie, en ce moment niveau blog je pense que la croyance qui me limite le plus c’est « nous ne sommes pas légitimes »… Nous nous inhibons beaucoup dans ce que nous entreprenons à cause de cela ! Je crois que je vais me mettre aux affirmations positives.

    1. Elodie

      21 mai 2018 at 7 h 12 min

      Je comprends tout à fait ! Je suis passée par là tant de fois (et aujourd’hui je fais taire cette petite voix qui tente de ramener sa fraise pour m’enquiquiner)! Les affirmations positives permettent notamment de passer ce syndrome de l’imposteur 🙂

  • Ornella

    14 mai 2018 at 9 h 08 min

    Ah oui, les affirmations positives ont du bon, c’est sur. Je devrais m’y mettre plus souvent !

    1. Elodie

      21 mai 2018 at 7 h 11 min

      C’est tout bête comme c’est efficace !

  • Nathalie

    17 mai 2018 at 20 h 32 min

    Bonjour Elodie,
    Merci pour ton article dans lequel tu partages ton expérience avec authenticité.
    Je pratique régulièrement les affirmations positives et ça marche bien pour moi.
    Par contre, remplacer la croyance limitante par la croyance opposée. Personnellement, cela ne fonctionne pas pour moi. Comme le dit Jean-Philippe Faure, une autre des caractéristiques d’une croyance est qu’elle est binaire, c’est-à-dire que toute croyance est porteuse, consciemment ou inconsciemment de la pensée contraire. Je l’ai personnellement vécu fort et j’ai bien pu l’observer. Je ne me sentais pas compétente pour écrire un blog sur le développement personnel. Je sentais bien que j’oscillais entre cette croyance et son opposée. Alors j’ai transformé ma croyance initiale en « je suis capable de développer mes connaissances et compétences pour écrire un blog de développement personnel ». Ce qui fonctionne beaucoup mieux pour moi 🙂
    A bientôt,
    Nathalie

    1. Elodie

      21 mai 2018 at 7 h 11 min

      Merci Nathalie pour ton commentaire ! C’est très intéressant ! Chacun peut trouver sa formulation, mais commencer par « l’opposé » permet de commencer quelque part 🙂

  • Farah Barthelet

    23 mai 2018 at 19 h 14 min

    Ooooh je ne savais pas que tu connaissais le Défi des 100 jours de Lilou Macé. Je l’ai découvert il y a peu et je compte justement me lancer bientôt, je viens d’acheter le cahier d’exercices. Est-ce que tu continues toujours le Défi ? Et si oui, tu en es à ta saison numéro combien ? Tu utilises aussi le cahier du défi ou un cahier tout simple ou un outil que tu t’es toi-même créé ? Oui, je suis curieuse.

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