3 leçons de bonheur enseignées par Liz de « Mange, Prie, Aime » (et comment les intégrer dans sa vie)
Des années après tout le monde, j’ai découvert « Mange, Prie, Aime » (qui vient de sortir sur Audible !!), d’Elizabeth Guilbert. J’ai adoré cette lecture puisque la protagoniste enseigne tellement de choses essentielles dans un seul ouvrage ! Je me suis également penchée sur « comment les intégrer dans sa vie », tant qu’à faire… :)Je n’avais effectivement jamais lu ce livre, ni même vu le film (et pourtant, comme j’aime Julia Roberts !). Je n’ai jamais lu le 4e de couverture, il faut dire qu’un livre qui affiche dans son titre contenant 3 mots le mot « prie » ne m’avait pas spécialement attirée. Et pourtant…
Pourtant, comme ce livre résonne en moi ! J’adore le rituel d’écouter les livres qui me paraissent les plus inspirants dans ma voiture, quand je rentre de chez la nounou. Je le fais depuis que j’ai découvert Audible. J’adore aussi, quand je me sens submergée par mes pensées et que la méditation n’est pas envisageable, lancer l’écoute d’un livre et me détendre.
Comme je le disais dans un précédent billet, je n’ai pas perdu l’amour de la lecture. Mais j’adore vraiment la lecture audio. C’est une autre façon de consommer les mots, et je l’aime tout autant. La voix de Catherine Creux (qui se charge de lire à haute voix pour moi) est douce et convaincante. Je m’imprègne de ses mots, sans me lasser. Je pourrais passer ma journée, prélassée dans mon canapé ou allongée dans l’herbe à écouter ce livre.
Bref, je suis heureuse de le découvrir seulement aujourd’hui, en 2018. Il ne m’aurait peut-être (probablement pas, même) parlé autant il y a quelques années. J’ai eu au moins 12 épiphanies pendant l’écoute, je souhaitais rassembler dans cet article 3 choses essentielles que Liz, l’auteur (Elisabeth Gilbert) et protagoniste du livre, m’a fait réaliser (ou m’a confortée dans mes pensées).
1 – Ne pas chercher à entrer dans une case
L’ouvrage débute par la prise de conscience de l’auteure, la trentaine, mariée et vivant dans une belle maison, sur la parentalité. En essai bébé, elle réalise qu’elle ne veut pas de bébé… et qu’elle ne veut plus de son mariage. Cette remise en question bouscule tout, elle ne comprend pas pourquoi elle est si malheureuse alors qu’elle a « tout pour être heureuse ». Ce « tout pour être heureux » est celui jugé par son entourage, ses proches, qui ne comprennent pas « ce qu’elle veut de plus ». La société nous pousse à entrer dans des cases prédéfinies (et ce, depuis la « tendre » enfance)… Et s’il y avait d’autres voies ? Et si le « tout pour être heureux » était unique d’une personne à l’autre ? Et si on nous apprenait à être capable d’écouter ce que l’on veut vraiment au lieu de tenter de reproduire un schéma prédéfini ? Qui a décrété qu’il fallait être maman à trente ans ? Qui a décrété qu’il fallait renoncer au plaisir en allant travail (parce qu’il faut bien payer les factures) ? Arrêtons de dire que l’on est « supposé » faire ci ou ça… que l’on « devrait » être comme ci ou comme ça. Soyons nous-même… tout simplement.
Exercice : Faites le point sur votre vie actuelle. Qu’est-ce qui vous rend malheureux ? N’ayez pas peur de l’écrire. N’ayez pas peur de l’exprimer sur le papier. C’est entre vous et vous… Cela fait peur ? Oui. La peur surgit notamment lorsqu’on touche une croyance limitante… N’ayez pas honte. La honte est une manifestation de la peur… Soyez fier d’avoir réussir à pointer du doigt un élément qui pourrait rendre votre vie tellement plus belle.
2 – Penser à soi tous les jours
Si j’ai cheminé à ce sujet depuis peu (et il reste encore du chemin à parcourir…) il est évident que nous vivons dans une société où l’on vante le « mérite » de se reposer. On a « bien mérité » ses vacances, « bien mérité » une pause, « bien mérité » de souffler. Là où, nous raconte Liz, les italiens pratiquent l’art de la Dolce Vita. L’auteure raconte qu’en Italie, les habitants sont bien plus occupés à profiter de l’instant et du repos qu’à essayer d’avoir de grandes possessions et beaucoup d’argent. La « réussite » n’est pas vraiment un mot d’ordre, seul le plaisir de profiter de la vie compte. Et quelle leçon. Si simple et essentielle. Ne serions-nous pas plus heureux si nous étions capable de dissoudre cette culpabilité de prendre du temps pour soi et de prendre du plaisir à « ne rien faire » ? Je suis assez mauvaise élève sur ce sujet mais, hey, restons bienveillant avec soi-même. Le principal, c’est de faire au mieux. Je sais que je devrais prendre davantage de temps pour moi, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai décidé de relever le Challenge d’Ose Le Yoga, accessible à tous (même aux femmes enceintes !) cela m’oblige à m’arrêter une dizaine de minutes pour me reconnecter avec moi-même et l’instant présent. Ce dont j’ai cruellement besoin en cette dernière ligne droite avant les vacances d’été.
Exercice : Notez une idée d’activité (ou de « non » activité comme « faire une sieste » haha) sur laquelle passer au moins 10 minutes par jour, sans écran, un moment rien qu’à vous… et intégrez cette nouvelle activité à votre routine quotidien dès DEMAIN.
3 – Trouver son « mot d’ordre »
J’aime l’idée de partir à la conquête de son « mot d’ordre ». Le mot qui est notre priorité ultime. Le mot qui nous caractérise, à un moment précis de notre vie. Ce mot, évidemment, est amené à évoluer, à changer, à mesure que l’on change, et c’est ce qui est d’ailleurs intéressant. Cela m’a fait penser au « My Word of the Year », une tendance que j’ai découverte sur des blogs américains. J’avais déjà trouvé l’exercice affreusement difficile… si bien que je n’ai pas trouvé le mot d’ordre de l’année tout de suite. Comment choisir UN mot qui devra régir toute notre année? Et pourtant, je trouve que, comme une ligne éditoriale, cela permet de voir la vie d’un certain angle, et de prendre des décisions en fonction de ce « mot d’ordre ».
Par ailleurs, inutile de réfléchir au mot d’ordre qui devrait régir sa vie seulement en décembre de chaque année. Je pense que toutes les périodes de l’année sont propices. Du moment que l‘on sent le besoin de changement, le besoin et l’envie de partir sur de nouvelles bases.
Mon mot d’ordre, je ne l’ai trouvé qu’au mois de mai : Dévotion. C’est le mot qui me redonne de la force lorsque je me décourage. Je trouve qu’il me caractérise bien en ce moment, et il correspond à tous les domaines importants de ma vie. Je me dévoue à mon activité professionnelle, corps et âme, avec acharnement et passion. Je me dévoue à mes enfants, en puisant dans toute l’énergie positive possible, en faisant des choix parfois difficiles mais nécessaires à l’équilibre de notre foyer. Je me dévoue à ma vie. Pour qu’elle devienne celle à laquelle j’aspire.
Exercice : Pour créer votre mot d’ordre, je vous invite à réfléchir à votre priorité du moment. Ce n’est pas un exercice évident, mais finalement il suffit de s’y pencher un peu pour trouver !
Comments (5)
Celine
10 juin 2018 at 9 h 27 min
Bonjour Elodie!
J’ai lu ce livre il y a plusieurs années maintenant, mais tu me donnes envie de m’y replonger! Je vais voir si je l´ai encore
Merci à toi
Justine
10 juin 2018 at 17 h 00 min
Super article ! Je vais me laisser tenter par la version audio je crois ! 🙂
Sophie Ogresse
10 juin 2018 at 21 h 45 min
Ce livre aussi m’avait mis une belle claque il y a quelques années . C’est drôle j’en parle aussi dans mon article d’aujourd’hui.
Ornella
11 juin 2018 at 18 h 11 min
Trouver son mot d’ordre, tiens je n’y ai jamais pensé !
Sofia Lachkar
7 juillet 2018 at 10 h 14 min
Je n’ai jamais lu ce livre et pourtant, j’aime Liz Gilbert d’amour. J’ai lu son essai sur la créativité « Comme par Magie », j’ai vu son TedX, j’ai écouté son podcast, je l’admire vraiment.
Ton article me donne envie d’enfin me plonger dans Mange, Prie, Aime.
Pour ce qui est du mot d’ordre, depuis 4 ans maintenant, j’en choisis un chaque année. Je pose ainsi une intention sur ce que je veux inviter et rendre possible dans ma vie. En 2018, mon mot-compagnon est Envol, et je peux te dire que je ne suis pas déçue ! 😉 Je viens de quitter mon CDI, pour me lancer dans mon activité à 100%, je prends soin de ma santé et retrouve mon énergie, je rencontre plein de nouvelles personnes… bref, je prends mon Envol dans cette vie sur-mesure que je me construis jour après jour.
J’en profite pour te dire que je suis bien contente que tu continues ton activité, tu le mérites tellement après tout ce que tu as donné ! 🙂