Pourquoi apprendre à dire non (et comment éviter d’offenser l’autre) 💪

Dire non. C’est tellement difficile quand on n’a pas l’habitude, quand on a peur de blesser, quand on a peur des conséquences.

Faute de sensibilisation sur le sujet, on peut croire que refuser quelque chose est considéré comme un affront à quelqu’un. C’est parce qu’on a tendance à prendre les choses « contre soi », alors que souvent un « non » veut dire « je me préserve » et pas forcément « de toi » (notons que si on chercher à se préserver de quelqu’un à longueur de temps, c’est peut-être que cette personne nous est toxique !)

Pourquoi apprendre à dire non, quelles sont les conséquences, et comment éviter d’offenser notre interlocuteur ?

1 – Dire « non », c’est se préserver.

Ce n’est pas un affront.

Dire « non », ce n’est pas affronter.
Dire « non », c’est se préserver.

Cela peut être se préserver de trop de fatigue,
Cela peut être se préserver de trop de stress,
Cela peut être se préserver d’une logistique compliquée, etc.

Il ne faut pas oublier que nous n’avons pas tous la même sensibilité aux choses. Ce qui peut paraître simple et fluide pour certains sont de vrais défis pour d’autres.

Et il me semble que le monde serait meilleur si nous apprenions davantage la tolérance envers les différences. Nous sommes différents, uniques, et on se doit de respecter ça, sans jugement !

On se doit de respecter les goûts, les priorités, les besoins, les difficultés des autres. C’est aussi ça, être humain.

2 – Dire « non », c’est poser des limites du respect.

Ce n’est pas rejeter l’autre

Il est très fréquent, quand on ne se respecte pas soi-même, de ne pas savoir dire « non ». On n’ose pas poser des limites (respectueuses), et on se retrouve souvent à vouloir contenter tout le monde ou à avoir peur des répercussions.

Dans le monde professionnel, on peut avoir peur de perdre un client ou une promotion, de mettre en colère notre boss, de descendre dans l’estime des collègues..

Dans la vie personnelle, on peut avoir peur que l’autre nous rejette, nous retire son amour, nourrisse de la rancœur, etc…

Ce ne sont que des croyances limitantes ! Quand on dit « non » (de la bonne manière), on pose des limites respectueuses, on se préserve et on gagne en énergie positive.

3 – Dire « non », c’est dire « oui » à la vie que l’on choisit

Ce n’est pas fermer des portes

On peut penser que dire « non » c’est se fermer des portes. En réalité, dire « non », c’est prendre une décision, c’est faire un choix.

Et si on décide de dire « non » à quelque chose d’énergivore, contre nos valeurs, qui nous met en danger physiquement ou psychologiquement, on choisit par extension de dire « oui » à une vie qui nous ressemble davantage et avec laquelle on est plus aligné.

4 – Dire non, une décision bienveillante

Ce n’est pas une démonstration de force

Il est tout à fait possible – et conseillé – de dire « non » tout en restant bienveillant. Le but n’est pas de faire une démonstration de force, mais de présenter les choses selon ses propres besoins ou ressentis (comme en Communication Non Violente).

Dire « non merci, j’ai besoin de me reposer » vaut mieux qu’un « non merci, trop fatiguant comme événement ».

C’est apprendre à dire « je », « je ressens », « j’ai besoin » au lieu de « tu », « ton »…

On peut tout à faire dire « non » tout en précisant à notre interlocuteur que ce n’est pas contre lui. Il est important de véhiculer cette image du « non » comme étant une limite personnelle plutôt qu’une attaque envers autrui.

Cela contribue à une éducation positive de notre entourage à ce sujet, ce qui nous fait entrer dans un cercle vertueux de communication saine.

Apprendre à dire « non » est essentiel lorsque l’on veut vivre sereinement, gagner en énergie et préserver ses ondes positives, mais aussi participer à la déconstruction de l’Héritage du Sacrifice. C’est pour ça que c’est un fil rouge indispensable de mon travail avec mes clientes.

Savez-vous dire « non » dans la vie personnelle ET professionnelle ? (car oui, c’est possible dans tous les domaines)

Comments (2)

  • La plume rose

    29 décembre 2019 at 17 h 28 min

    C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de dire non… je m’écoute de plus en plus et j’essaye surtout de beaucoup moins me forcer à faire des choses que je n’aime pas ou qui ne me donnent pas envie ! Parfois, les personnes comprennent, parfois non… ça fait aussi un peu parti du jeu merci pour ce bel article plein de bon sens !

    1. Elodie Legale

      7 janvier 2020 at 9 h 32 min

      Merci pour ton témoignage ! 🙂

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